🌊 Le patrimoine de la pêche n’est pas du passé : il regarde vers l’avenir 🐟
Quand la mer devient une salle de classe et la tradition une boussole ⚓
1. 🌅 La mer n’est pas qu’un souvenir
Quand on parle de patrimoine, on pense souvent au passé. Musées, archives, photos en noir et blanc. Mais sur la côte de Gipuzkoa, le patrimoine de la pêche n’est pas une relique : c’est un réseau vivant. Un héritage qui bat encore dans les ports, dans les bateaux, dans les voix de celles et ceux qui ont grandi avec l’odeur du sel. Et aussi dans la curiosité de celles et ceux qui découvrent la mer pour la première fois depuis une trainera ou une salle de classe flottante. ⛵
Chez Begi Bistan, nous pensons que le patrimoine ne doit pas être figé, mais partagé, expliqué et vécu. Ce que l’on connaît, on le protège. Et ce que l’on protège peut traverser les générations. ♻️
2. 🧵 Des métiers vivants : la mémoire de la mer
Orio, Getaria, Mutriku, Hondarribia… Chaque port porte son histoire. Celles des pêcheurs, mais aussi des filetières, vanniers, charpentiers de marine, commerçants, patrons et patronnes. Des métiers faits de gestes précis et de regards attentifs. Des savoir-faire aujourd’hui reconnus comme essentiels à l’identité de ce territoire. 💬
Dans nos activités avec les scolaires et les familles, nous disons souvent : « On ne comprend pas la mer sans ses gens ». Chaque nœud, chaque filet, chaque mot raconte une histoire. Les partager avec respect, émotion et rigueur permet de les faire vivre encore. 👵👦
3. 🧭 Apprendre avec la mer : quand le flysch et la trainera enseignent
Depuis des années, nous amenons la salle de classe à la mer, et la mer dans la salle de classe. À chaque fois, nous constatons son incroyable pouvoir éducatif. Il ne s’agit pas seulement de parler de pêche ou de géologie, mais d’éveiller la curiosité, la réflexion, l’émerveillement. 🧠💡
Quand des adolescents écoutent l’histoire d’une famille de pêcheurs ou découvrent les changements de la biodiversité côtière, quelque chose se déclenche. Ils apprennent des sciences, bien sûr, mais aussi des valeurs : durabilité, respect, sens collectif. 🌍❤️
Le patrimoine ne se limite pas à ce que l’on transmet. Il réside aussi dans la manière dont on le transmet : avec émotion, par le questionnement, à travers des expériences concrètes. 🎓✨
4. 🚀 Un héritage tourné vers demain
Le patrimoine de la pêche ne vit pas que dans le passé. Il est bien présent chez les jeunes qui choisissent d’étudier la biologie marine, chez celles et ceux qui restaurent une trainera avec soin, ou qui ramassent les plastiques dans les rivières de leur propre initiative. On le retrouve dans des projets ancrés dans la durabilité, le soin, et une volonté de raconter le territoire de l’intérieur. 🌱
Des projets comme Ura mugimenduan, qui sensibilise à l’environnement dans les villages et au bord des rivières 💧 ; El Behoria, où le port d’Orio devient un lieu d’exploration et d’apprentissage 🎣 ; ou encore Territori Elkano, qui relie l’héritage maritime à une approche éducative et mondiale du XXIe siècle 🌐, montrent que la mer reste un moteur d’innovation culturelle et sociale.
Penser en termes régénératifs, c’est comprendre que préserver, c’est aussi transformer. Prendre soin, ce n’est pas revenir en arrière, mais avancer avec conscience. 🔄
5. 🌊 La mer comme école et comme miroir
La mer n’est jamais à la retraite. Elle continue d’enseigner. Et aujourd’hui plus que jamais, nous devons l’écouter. Nous avons besoin de récits qui relient mémoire et avenir, émotion et connaissance, science et culture. 📖🔬
Chez Begi Bistan, nous continuerons à tisser ce lien. Les pieds sur le quai et le regard vers l’horizon. Avec la conviction profonde que la mer, lorsqu’on la connaît, on la protège. Et lorsqu’on la protège, elle nous guide. 🧶🛶